L’Occident, fruit suprême de la civilisation chrétienne, semble se trouver à un moment crucial de son histoire.
La crise du Covid-19 et les mesures sanitaires qui affecteront irrémédiablement son économie, la résurgence de l’islamisme radical à l’intérieur des frontières de l’Europe, les troubles sociaux anarchistes provoqués par Black Live Matters aux États-Unis et ailleurs, les attaques et profanations des lieux de culte, l’affaiblissement de la famille naturelle et la corruption des mœurs, la croissance exponentielle de l’empire capital-communiste chinois sont autant d’événements qui contribuent à dessiner un paysage tendant vers une « nouvelle normalité », dans laquelle les valeurs et principes chrétiens et la loi naturelle qui constituent l’épine dorsale de la civilisation occidentale sont en grave danger de disparaître à jamais.
Les fidèles lèvent les yeux vers le Vatican pour entendre une parole de défense de ce fruit temporel de l’Église qu’est la civilisation chrétienne occidentale, mais ils entendent des propos qui les laissent perplexes : condamnation des mesures du contrôle de l’immigration et critique acerbes de son modèle d’économie sociale de marché, largement fondée sur la doctrine chrétienne.
Un catholique fidèle et amoureux de l’Église, peut-il être en désaccord avec ses pasteurs sur ces questions temporelles ?
Le lecteur trouvera la réponse dans l’«Appel urgent à résister à la trahison et la ruine de l’Occident, fine fleur de la civilisation chrétienne» dont la Fédération Pro Europa Christiana est une des signataires.