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Le Cœur de Jésus-Christ veille dans l’Église

église catholique
La Remise des clefs à saint Pierre, détail d’une grille à l’intérieur de la basilique St-Pierre, Vatican. Photo : © K. Drake

Jésus-Christ est resté trente-trois ans sur la Terre, et Il est remonté au Ciel. Quel aurait été notre embarras si, après ce court espace de temps, Il nous avait laissés livrés chacun à nos propres inspirations ! Les uns n’auraient pas eu assez de temps pour étudier, approfondir sa parole ; d’autres, pas assez de clairvoyance dans l’esprit pour l’interpréter dans les circonstances difficiles ; les pécheurs repentants se seraient demandés tout au long de leur vie s’ils étaient bien pardonnés ; mille doutes se seraient élevés, si nulle voix sensible n’avait eu l’autorité pour les résoudre.

Jésus, dans sa prévoyance infinie et sa bonté sans bornes, a réuni tous ses fidèles en une même société qu’on appelle l’Église. Bercail immense, qui nous enferme dans son sein loin du loup ravisseur ; cette Église comprend des brebis et des pasteurs, des peuples qui sont enseignés et conduits, des prêtres, successeurs des apôtres, qui conduisent et qui enseignent.

À cette société, Jésus a laissé le trésor de sa doctrine, Il a confié la distribution de ses grâces. Il a promis que son Esprit reposerait en elle, comme Il reposa au Cénacle sur la tête des apôtres. Il lui a assuré qu’Il serait avec elle jusqu’à la fin des siècles.

Composée d’éléments humains sujets à l’erreur, au péché, s’ils sont pris chacun dans leur individualité, l’Église est donc, cependant, infaillible en ce qui regarde sa mission, parce qu’elle est constamment assistée du Saint-Esprit.

Sur la Croix, Jésus a été le sacrificateur souverain, prêtre et victime à la fois, offrant le seul holocauste digne de la divinité. Son Cœur, organe de sa volonté, ordonnait ce sublime sacrifice. Ce sacerdoce éternel, Il le communique ici-bas, et le prêtre a, dans l’Église, le pouvoir de sacrifier, de bénir, de pardonner, de consoler au nom de Jésus-Christ.

Le Cœur de Jésus-Christ veille dans l’Église

Il y veille réellement, puisqu’elle a le trésor de la sainte Eucharistie. Il y veille par le cœur des pasteurs en qui se reflètent les sentiments du Cœur divin ; Il y veille par la charité qui doit unir tous les fidèles. Jésus-Christ est la vigne, et nous sommes les branches ; Il est le corps, et nous sommes les membres ; nous vivons donc de sa vie ; la sève de sa charité circule en nous ; son Cœur est le cœur de l’Église, puisque celle-ci est vivifiée par son sang.

L’Église est une barque dont Jésus est le pilote. Si la tempête vient, s’Il a l’air de dormir, comme sur le lac de Tibériade, nous n’avons qu’à L’appeler d’une voix forte et ferme ; Il commandera aux flots et le calme se rétablira.

Pour nous, l’Église est une mère : nous naissons dans son sein, nous vivons dans ses bras.

Parti avant nous pour le royaume de son Père, Jésus-Christ confie à son Église aimée le soin d’élever dans son amour les enfants qu’Il lui a donnés, et de les conduire un jour dans la Patrie céleste.

Soyez béni, Seigneur, d’avoir institué l’Église. Cœur de Jésus, veillez toujours sur elle.


Source : « Mois du Sacré Cœur de Jésus »