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Le Sacré Coeur, une demeure de paix

Christ et les enfants, 1830 (détail), Jean-Victor Schnetz (1787–1870) – photo Wikimedia Commons

« Un jour, dit sainte Marguerite-Marie Alacoque, mon divin Sauveur, m’ouvrant de nouveau son Cœur adorable, me dit en m’y mettant : “Voici le lieu de ta demeure actuelle, perpétuelle et éternelle, où tu pourras conserver sans tache la robe de l’innocence dont j’ai revêtu ton âme.” »

Dans une autre circonstance, comme la sainte se trouvait fatiguée de craintes pénibles, Notre Seigneur lui dit :

« Qu’as tu à craindre entre les bras d’un Père tout-puissant ? Pourrait-il bien te laisser périr ? Je me suis rendu ton père, ton maître et ton gouverneur, dès ta plus tendre jeunesse, en te donnant de continuelles preuves de l’amour et de la tendresse de mon divin Cœur, dans lequel même j’ai établi ta demeure actuelle et éternelle. Pour plus grande assurance, dis-moi quelle plus forte preuve tu souhaites de mon amour et je te la donnerai. »

« Mon Dieu, s’écria la sainte, que de plaisir d’être tout au Sacré Cœur de Jésus, d’y faire sa demeure et d’y établir tout le fondement de sa perfection ! [Cela suffit.] C’est là que l’âme goûte un règne de paix inaltérable, regardant toutes les vicissitudes et troubles de la vie, sans s’émouvoir ni se troubler de ces choses qui passent comme un songe. Etablissons donc notre demeure actuelle et continuelle dans cet aimable Cœur de Jésus. Nous y trouverons, avec cette paix inaltérable, la force d’effectuer tous les bons désirs qu’il nous donne, et de ne point faire de fautes volontaires. »


Extrait du « Catéchisme de la Dévotion au Sacré Cœur de Jésus d’après la Bienheureuse Marguerite-Marie », P. Alfred Yenveux.