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La tempête apaisée

Miracle de la tempête apaisée
Miracle de la tempête apaisée – Détail du vitrail de l’église St-Sulpice d’Ossé (35) – Photo : GO69 / CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0) / Wikimedia Commons / image modifiée.

L’Évangile nous montre Notre-Seigneur comme Maître suprême de la terre, des démons et de la vie surnaturelle. Tout est soumis à sa domination souveraine. Il y a donc pour nous, dans cette puissance du Sauveur, un motif très assuré de confiance car rien ne peut L’empêcher de nous secourir et nous protéger.

Le miracle de la tempête apaisée – ci-dessous raconté par le Père Augustin Berthe – est un magnifique exemple qui montre comment Jésus commande les forces de la nature.

Les ténèbres se répandirent sur le lac

« Après avoir instruit les apôtres des difficultés de leur mission, Jésus voulut les encourager en leur prouvant, par une série de prodiges extraordinaires, qu’aucune puissance sur la terre n’empêcherait ses envoyés de poursuivre jusqu’à la fin leur œuvre de salut.

Un soir, après avoir congédié le peuple, il dit aux douze; « Passons de l’autre côté du lac. » Ils le suivirent et montèrent avec lui dans une barque, qu’ils entourèrent bientôt d’autres nacelles portant de nombreux disciples.

Peu à peu les ténèbres se répandirent sur le lac, et, pendant que les embarcations glissaient doucement sur les flots, Jésus, brisé de fatigue, s’endormit d’un profond sommeil.

Soudain une violente tempête se déchaîna sur le lac. Les vents soufflaient si furieusement que les vagues, lancées sur la barque, menaçaient à chaque instant de l’engloutir. Jésus dormait tranquillement, la tête appuyée sur un oreiller.

L’imperturbable sérénité du Sauveur

Croyant leur dernière heure venue, les apôtres le réveillent brusquement : « Maître, sauvez-nous, s’écrient-ils, nous allons périr ! » Mais ni leurs cris d’effroi, ni les mugissements de la tempête, n’altérèrent son imperturbable sérénité.

« Hommes de peu de foi, dit-il en se réveillant, pourquoi craignez-vous ? » Et se levant, il étendit avec majesté son bras sur les flots: « Tais-toi, dit-il à la mer, et vous, ô vents, cessez de souffler. » Et les vents cessèrent de souffler, les vagues s’apaisèrent, et sur toute l’étendue du lac il se fit un grand calme.

Stupéfaits et terrifiés, apôtres, disciples et matelots, se disaient les uns aux autres: « Qu’ est-ce donc que cet homme à qui la mer et les vents obéissent ? »

Les apôtres et leurs successeurs se souviendront de la leçon. Quand viendront les tempêtes, ils ne trembleront plus ; mais, pleins de confiance, ils s’écrieront : « Nous sommes les serviteurs de Celui à qui la mer et les vents obéissent. »


Source : Extrait de « Jésus-Christ, sa vie, sa passion, son triomphe », par le Pe Augustin Berthe. Les intertitres sont de la rédaction.