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Vouloir que la volonté de Dieu s’accomplisse… et pas la nôtre !

Volonté de Dieu
Détail du vitrail « Le Sacrifice de Isaac », 1880, de la paroisse St-Pierre-et-St-Paul à Andelsbuch, Vorarlberg, Autriche. Image : Wolfgang Sauber (Own work) CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons.

Dans le journal de sainte Faustine Kowalska en date du 25 janvier 1938, il ne faut pas s’étonner du bel exemple qu’elle nous donne de sa volonté de rechercher la volonté de Dieu, même dans la demande de grâces particulières. Il ne lui restait que quelques mois à vivre quand elle écrit ces mots :

« Mon Jésus, comme Vous êtes bon et patient, Vous nous regardez parfois comme des petits enfants ! Nous Vous prions parfois sans savoir nous-mêmes pourquoi car, vers la fin de la prière, lorsque Vous nous donnez ce que nous avons demandé nous ne voulons pas l’accepter.

« Je vais prier afin qu’en vous, ma sœur, s’accomplisse la volonté de Dieu »

« Un jour, une sœur est venue me trouver et m’a demandé des prières, disant qu’elle ne pouvait pas tenir plus longtemps comme cela. “Priez donc, ma sœur !”.

« J’ai répondu oui. J’ai commencé une neuvaine à la Miséricorde divine, j’ai su que Dieu lui accorderait cette grâce, mais qu’elle serait à nouveau insatisfaite lorsqu’elle l’aurait obtenue.

« Cependant j’ai continué à prier, comme elle me l’avait demandé.

« Le lendemain, cette même sœur vint me trouver : comme nous entamions la conversation de nouveau sur le même sujet, je lui ai dit :

« “Vous savez ma sœur, que nous ne devrions pas dans notre prière obliger Dieu à nous donner ce que nous voulons, mais plutôt nous abandonner à sa sainte volonté”.

« Mais il lui semblait que ce qu’elle demandait était indispensable. Vers la fin de la neuvaine, cette sœur revint et me dit :

« “Ah ! ma sœur, le Seigneur Jésus m’a donné cette grâce, mais maintenant j’ai changé d’avis ! Priez donc, ma sœur, pour que cela soit à nouveau autrement !”

« Je lui ai répondu : Oui, je vais prier afin qu’en vous, ma sœur, s’accomplisse la volonté de Dieu et non pas ce que vous voulez !… »

« Très miséricordieux Cœur de Jésus, protégez-nous de la juste colère de Dieu ! »


Sœur M. Faustine Kowalska, Petit journal, 1524-1526.