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Pièces blasphématoires : silence gêné des héritiers de Pilate

Jésus condamné à mort par Ponce Pilate
Jésus est condamné à mort par Ponce Pilate (détail) ; Chemin de Croix peint par William-Adolphe Bouguereau, Cathédrale Saint-Louis de La Rochelle. Photo : F. Barandiaran.

La pièce « Sur le concept du visage du Fils de Dieu », de Roméo Castellucci, sera jouée au théâtre « Le Quartz » à Brest les 5 et 6 avril prochains et au théâtre « Les Quinconces » au Mans les 10 et 11 avril. Ce spectacle est hélas bien connu des Français, et des catholiques en particulier, pour sa mise en scène blasphématoire et scatologique. Le visage du Sauveur y est en effet symboliquement couvert d’excréments.

Alors qu’en France et dans le monde, les actes de haine contre les chrétiens ne cessent de se multiplier, cette représentation constitue évidemment une insoutenable provocation et un crachat à la face de tous ceux qui sont persécutés à cause de leur attachement à Notre Seigneur. Imagine-t-on un seul instant le torrent d’indignation qui ne manquerait pas de s’abattre sur ces théâtres si le visage ainsi souillé était celui de Mahomet ? Mais puisqu’il s’agit de Jésus, nulle condamnation de la presse et des responsables politiques…

Plus de 30 000 lettres de protestation

Ne pouvant tolérer un tel sacrilège, la Fédération Pro Europa Christiana a alerté ses sympathisants et transmis aux directeurs des théâtres, MM. Banvillet et Rosenow, plus de 23 000 lettres de protestation en décembre 2017. A celles-ci, se sont ajoutées près de 9 000 pétitions, délivrées début mars.

Face à la légitime colère des catholiques, MM. Banvillet et Rosenow ont opposé un silence gêné, imités en cela par le Ministre de la Culture, lui aussi sollicité par les sympathisants de la Fédération. Après avoir offert le Visage de Notre Seigneur aux crachats de ses bourreaux, Ponce Pilate avait adopté un silence similaire…

Tandis que s’ouvre la Semaine Sainte, implorons la miséricorde du Sacré Cœur de Jésus pour ces blasphèmes qui font honte à la Fille aînée de l’Église.