Le Seigneur a confié à cette religieuse polonaise de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde la mission de transmettre le message de la Miséricorde avec ces paroles (extraites du Petit journal de la sainte) :
« Je t’envoie vers toute l’humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l’humanité endolorie, mais je désire la guérir, en l’étreignant sur mon Cœur miséricordieux » (Petit Journal 1588). « Tu es la secrétaire de ma miséricorde, je t’ai choisie pour cette fonction dans cette vie et dans la vie future (PJ 1605). (…) [Pour] faire connaître aux âmes la grande miséricorde que J’ai envers elles, et les exhorter à la confiance en l’abîme de ma miséricorde » (PJ 1567).
Au long de sa vie, sainte Faustina s’est imposée des jeûnes sévères et des sacrifices pour obtenir le salut des pécheurs. Pour répondre à la mission que Notre Seigneur lui a confiée, elle a supporté d’extraordinaires souffrances spirituelles et morales, ainsi que des épreuves mystiques.
Mais elle a aussi été l’objet de grâces exceptionnelles : en plus de nombreuses visions et révélations, elle a reçu les stigmates cachés et le don des épousailles mystiques.
Elle a mené une grande vie mystique tout en accomplissant avec zèle des fonctions très simples comme celle de cuisinière, jardinière et portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, surtout à Cracovie, Plock et Vilnius.
Elle a raconté la vision du 22 février 1931 à Plock, où elle a vu l’image de Jésus Miséricordieux :
« Un soir, alors que j’étais dans ma cellule, je vis Jésus vêtu d’une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touchait son vêtement sur la poitrine. De la tunique entr’ouverte sur la poitrine sortaient deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle. (…) Après un moment, Jésus me dit : “Peins un tableau selon l’image que tu vois, avec l’inscription : Jésus, j’ai confiance en Toi (PJ 47). Je veux que cette image (…) soit solennellement bénie, le premier dimanche après Pâques” (PJ 49). »
« Cette image – a dit aussi Jésus – doit rappeler les exigences de ma miséricorde, car même la foi la plus forte ne sera rien sans l’action » (PJ 742).