Consolateur des affligés : pourquoi peut-on appeler le Sacré Coeur de Jésus sous ce doux titre ? Brève explication extraite de l’oeuvre du Pe Alfred Yenveux.
Notre vie commence dans les larmes, se continue au milieu de souffrances de toutes sortes, et se termine dans les angoisses de l’agonie et de la mort. Le Cœur de Jésus, « qui a tant aimé les hommes », ne pouvait rester insensible à notre douleur.
« Je les consolerai dans leurs peines » a-t-il dit à sainte Marguerite-Marie.
Le Consolateur des affligés est la « force de leurs faiblesses »
Remarquons que Notre Seigneur n’a point promis aux amis de son divin Cœur de faire cesser leurs peines, mais seulement de les consoler dans leurs épreuves.
C’est donc une dangereuse illusion de croire que la dévotion au Sacré Cœur a pour effet de rendre la voie du ciel douce, agréable et facile, et d’en faire disparaître les épines des tribulations et les aspérités de la souffrance.
Cependant, si le Sacré Cœur ne dispense pas ses serviteurs de la nécessité de porter la Croix et de la porter tous les jours de leur vie, il veut qu’ils aient la ferme et inébranlable confiance de recevoir de lui la force invincible de sa grâce et la consolation de son amour, pour ne pas défaillir en chemin.
« Notre Seigneur vous récompensera bien de la dévotion que vous aurez à son Cœur sacré, écrit sainte Marguerite-Marie. Portez-y vos petits chagrins et vos amertumes. Faites votre demeure dans ce divin Cœur, tout y sera pacifié. Il vous consolera dans vos besoins et dans vos afflictions, se rendant la force de vos faiblesses. Vous y trouverez le souverain remède à tous vos maux, votre refuge en toutes vos nécessités. »
Extrait du « Catéchisme de la Dévotion au Sacré Cœur de Jésus d’après la Bienheureuse Marguerite-Marie », Pe Alfred Yenveux.