A plusieurs reprises Notre Seigneur a insisté auprès de sainte Faustine Kowalska (1905-1938) pour qu’elle répande la récitation du chapelet de la Divine Miséricorde afin d’apaiser la colère divine qui doit frapper la Terre à cause des péchés. « Par la récitation de ce chapelet, dit Jésus, tu rapproches de moi l’humanité » (PJ 929). Dans son « Petit journal », sainte Faustine raconte une grâce extraordinaire obtenue en 1936 pendant son séjour à l’hôpital de Pradnik, à Cracovie (Pologne).
« Dans la nuit, je fus soudain réveillée et je compris qu’une âme me demandait de prier pour elle et qu’elle avait grand besoin de prières. Brièvement, mais de toute mon âme, je priai le Seigneur de lui accorder Sa grâce.
« Le lendemain, après-midi, entrant dans la salle, je vis une personne mourante et j’appris que l’agonie avait commencé pendant la nuit. J’ai constaté que c’était au moment où l’on me demandait des prières. Tout à coup, j’entendis dans mon âme une voix : « Dis ce chapelet que je t’ai appris. » Je courus chercher mon chapelet, je m’agenouillai près de l’agonisante et je commençai avec toute l’ardeur de mon esprit à dire ce chapelet. Soudain la moribonde ouvrit les yeux, elle me regarda et je n’eus pas le temps d’achever le chapelet qu’elle était morte dans une singulière paix. Je priais ardemment le Seigneur de tenir la promesse qu’Il m’avait faite pour la récitation de ce chapelet. Le Seigneur me fit connaître que cette âme avait reçu la grâce que le Seigneur m’avait promise. Cette âme était la première qui ait obtenu la promesse du Seigneur. Je sentais comment la force de la miséricorde entourait cette âme.
« En rentrant dans ma solitude, j’entendis ces paroles : « A l’heure de la mort je défends comme ma propre gloire chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d’autres le récitent près de l’agonisant, l’indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de l’agonisant, la colère divine s’apaise, la miséricorde insondable s’empare de son âme et les entrailles de ma miséricorde sont émues par la douloureuse passion de mon Fils . » (PJ 809-811)